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mercredi 26 juin 2013

Yasmina Khadra

Ce que l'ÉTÉ  doit à l'HIVER
Ou l'ÉTÉ se passe aussi un LIVRE à la main

Ce que l'Été doit à l'Hiver.La  réponse est visible depuis la fin de ce mois de juin.Mais en fait," Ce que le Jour doit à la Nuit" , ça vous rappelle surement un livre!!Oui je tiens mon titre du  très beau roman de Yasmina Khadra , je l ai vu aussi en film que j ai aussi beaucoup aimé...Emoi et Moi...
 Allez un petit résumé.L'Algérie,les années 1930, le petit Younes, d'une famille pauvre , élevé par un oncle ,enfance joyeuse, adolescence insoucieuse, amourettes fracassées et grande, histoire d 'amour mais troublée entre Younes ,Alias Jonas et Emile ,un amour qui sera troublé par les événements et conflits sanglants qui agitent le pays.

Vacances , vous avez dit, vacances!!
Trois longs mois de vacances qui vont passer comme une nuit d'été.
Il y a comme un air de vacances qui se profile, tous les signes nous amènent à le penser.
D'abord Une météo qui ne détrompe point, les prévisions données toutes les heures par les services de notre météo nationale depuis la semaine dernière , annoncent une saison bien chaude pour un hiver pas trop froid. Ce que l hiver doit à l été...c'est Mère- nature qui tranche,elle  nous propose un temps magnifiquement estival.Un soleil d'aplomb et une chaleur fournaise pour les semaines à venir.

Des Plages qui appellent à la baignade,eaux glacées et sables brulants. Pavillons aux couleurs gaies ,attrayantes.
Toutes les communes et mairies , la mienne en tout cas, ont sorti les plus beaux accessoires de leurs vieilles armoires et  qui vont embellir durant trois mois les périphéries et stations balnéaires, ils ont le droit à la gestion, depuis leurs élections.
Banderoles vantant qualité des plages propres et propretés des plages, très bonne qualité des eaux de baignade,baignades aux eaux de qualité!! sans moins parler de ces grandes affiches de sensibilisation tout genre confondu.
Les stations de radios aussi ne vont pas de main morte. Le pauvre auditeur est matraqué depuis le début , jusqu'a la fin de programmes par les sacro-saints et traditionnels conseils sur le comment passer les meilleures vacances sans se faire avoir , sans être arnaquer , soit par le soleil , ou par les innombrables vendeurs et commerces qui prolifèrent de partout , ou encore par les agences de voyage , de locations etc...
Tous ces signes bons annonciateurs a faire ravir le plus blasé des urbano-citoyen, nous rappellent que l été a bel et bien débarqué!
L'arrivée de l'été s'accompagne aussi de l'envie de se faire énormément de plaisir,alors profitez autant que vous pouvez, faites vous plaisir sans prise de tête.

Un peu de civisme!
En effet tout est bon et beau en été mais à une seule et unique condition , se comporter en bon citoyen responsable et en citoyen aux aspirations élégantes, respectueux et de la faune et la flore .
Profitons, profitons de ces jours qui vont passer comme une nuit d'été!
parce que l'été n'est pas simplement synonyme de beau temps et des longues journées de repos et de prélassement, mais aussi et en prévision à nos des heures de farniente qu'on va pouvoir s'accorder, on refait son stock de livres à bouquiner...j ai choisit une tonne de livres , sélectionnés depuis le début de l année et que je trouve que c'est le moment d aller les dépoussiérer, il es temps d aller les retirer de leur étagère devenu trop etroite pour eux.Ils ne demandent que ça et place donc aux escapades , aux aventures ,aux intrigues enivrantes, place à mes romans... Tout en restant dans ma maison....
Marcel Proust dans une pensée n'a-t-il pas dit "un livre est le produit d’un autre moi que celui que nous manifestons…"

L'été se passe aussi un LIVRE à la main.
Bel été à toutes et à touts,mais avant de se quitter sur ce beau souhait, je sais et je suis presque sure ,qu'aucun de nous ne pourra se passer de son ordinateur , son Smatphone,son IPad ect...durant ces vacances et que nous resterons connecter là où on sera, nous chercherons toujours a savoir ce qui se passe a travers le monde, on s'espionnera tous en quelque sorte .Plus que jamais, cet été s'annonce connecté.mais rappelez vous...on sait désormais tout sur le programme de surveillance PRISM. Le Washington Post a révélé que les agents secrets américains ont bien un accès direct aux serveurs et bases de données des sociétés "partenaires" du dispositif google, Facebook, Microsoft, Yahoo, Apple, Skype et peuvent recevoir des notifications en temps réel sur leurs requêtes...vous etes désormais prévenus.. Laissons de coté le courriel et l'e-mail. Pourquoi ne pas profiter du break estival pour couper ce fil à la patte que sont devenues les nouvelles technologies de l'information...Profitons et reprenons ces bonnes manieres d antan, envoyons de nouveau les cartes postales, je trouve que c est plus romantique et c'est plus agreables de toucher un stylo ou un crayons, rédigeons de belles lettres ou de beaux mots à nos amis ou proches,à la terrasse d un café ou sur le sable d une plage. Vous verrez, vous en apprécierez d'autant plus l'e-mail à la rentrée.

Lors de mes innombrables entretiens réalisés pour le magazine pour lequel je travaille,www.familleactuelle.ma,j'ai posé une question à Fouad Laroui,prix Goncourt 2013(voir No juillet/Aout),sur sa non utilisaton de ces nouveaux outils de communication, voici sa réponse:

Famille Actuelle"J'ai entendu dire que vous n'avez pas de compte Twitter, ni Facebook, ni portable, ni voiture, c'est vrai tout cela? Vos lettres et vos cartes postales, vous les envoyez toujours par la poste?

Fouad Laroui:"C’est vrai. D’abord, Facebook et Twitter, on vivait très bien sans eux il n’y a pas dix ans, pourquoi est-ce soudain devenu une question vitale de les avoir ? Je n’ai pas la présomption d’envoyer des tweets chaque heure informant le monde entier que j’ai mangé un bon couscous ou que je suis dans le train Casa-Rabat. Quel intérêt ? Pour la voiture, j’en avais quand j’habitais à Khouribga puis à Casablanca. Elle est presque indispensable si on ne veut pas être livré aux mains des taxis rouges ou des horribles taxis blancs, qui sont des cercueils roulants. Mais à Amsterdam ou Paris, les transports en commun fonctionnent, j’ai donc vendu ma voiture et je me déplace en tram, en bus ou en métro. Pour ce qui est du portable, je n’en possède pas non plus. Quand je veux appeler quelqu’un, je l’appelle de chez moi, de mon fixe. Ça étonne surtout les adolescents quand je dis cela mais c’est vrai : je n’ai jamais envoyé un SMS de ma vie.

Très bonnes vacances à toutes et tous
Skhirate, mercredi 26 juin.

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ACTUS & CULTURE
Samira Kadiri : «Ma famille, ma source de bonheur»
Sacrée personnalité de l’année 2011, Samira Kadiri est une cantatrice qu’on ne présente plus. Artiste accomplie, elle voue à son art une véritable passion. Mère comblée et épouse dévouée, elle mène à la perfection sa carrière et sa vie de famille. Elle nous ouvre l’album de sa vie, avec beaucoup d’élégance et de pudeur.
Propos recueillis par Khira Arab


Quelle place occupe le chant dans votre vie ?
Le chant et la musique sont ma passion et ma raison d’être. Mais à côté du chant, il y a aussi d’autres priorités dans ma vie. Je suis très attachée à ma famille, à mes enfants et à mon mari à qui je dois énormément. Mon époux m’a toujours entourée de son affection et de son amour, et il occupe une place importante dans ma vie. Il m’a toujours soutenue, Il est toujours là quand j’ai besoin de lui. Et puis, il y a aussi mon travail qui me procure une immense joie.
De par ma fonction de directrice de la Maison de la Culture à Tétouan, ce sont autant le cadre artistique, l’atmosphère culturelle, le travail avec des gens que j’aime, la rencontre avec les artistes que la gestion de projets artistiques et cette ambiance amicale et chaleureuse qui y règnent que j’apprécie.
Et je peux dire que c’est aussi ma deuxième maison.

Imaginez-vous un jour ne jamais chanter ?
Non, jamais. Je n’y songe même pas. C’est un plaisir pour moi de chanter. Je chante par passion, par amour et non pour des raisons mercantiles. J’aime partager des moments de plaisir avec les gens et le bonheur que leur procure mes interprétations de ces chants lyriques antiques.
J’aime leur faire revivre les époques anciennes et surtout interpréter cette musique qui risque, malheureusement, de tomber dans l’oubli.
Au-delà aussi du plaisir de chanter, mes chants sont aussi liés à des recherches en musicologie, ils sont porteurs de messages de dialogue, de paix entre les civilisations, de tolérance et d’amour entre les peuples.

Parlez-nous de l’éducation que vous avez reçue de vos parents ?
En fait, enfant, j’ai vécu avec mes grands-parents à Boujad, un petit village à cette époque-là et dont je garde des souvenirs merveilleux d’enfance et d’adolescence.
Mes grands-parents appartenaient à la confrérie zaouïa Kadiriya Cherkaouiya. Très tôt, je me suis inspirée des chants des femmes de cette région et qu’on appelait les ‘’Miloudiyates’‘ J’aimais leurs chants, leurs voix, si douces et paisibles. Je les ai accompagnées, des fois, dans les prestations qu’elles donnaient à la maison. D‘ailleurs, leur chant est toujours imprégné dans ma mémoire.
Mes grands-parents étaient des gens très conservateurs, et donc forcément, mon éducation était très stricte. Mes grands-parents m’ont inculquée le respect de l’autre, le sacrifice, la persévérance, la patience, l’honnêteté, la perfection dans tout ce j’entreprenais. Ces valeurs m’ont accompagnée durant toute ma vie.
En parallèle, mes parents, et surtout mon père, lui-même grand mélomane, était une personne d’un esprit très ouvert et tolérant. Il lisait beaucoup et avait cette passion de communiquer avec l’autre, de dialoguer. Je me rappelle toujours de ce jour où j’ai décidé de faire mes études à l’ISADAC au lieu d’opter pour des études en économie, il était totalement favorable à ce choix et m’a même encouragée dans cette voie. Bien entendu, mon père m’a aussi inculquée des valeurs telle que la tolérance, le respect de toutes les cultures et de toutes les religions, l’acceptation de l’autre, l’ouverture vers l’autre, et puis la fierté d’être Marocain et fier de son pays et de sa culture.

Quelles sont les valeurs que vous inculquez à vos enfants à votre tour ?
Ce sont les mêmes valeurs qui m’ont été transmises par mes parents, avec une nouvelle vision. En premier lieu, la tolérance et le dialogue. Et puis être ouvert à toutes les cultures.
Mes enfants sont avant tout, mes amis, mes confidents. Ils vivent leur jeunesse comme tous les jeunes, je respecte leur choix, je les accompagne dans leur vie, je les guide, je les conseille quand ils me le demandent. Dieu merci ils réussissent leurs projets et j’en suis contente. La petite est musicienne et c’est tant mieux, mon aîné a choisi un autre domaine.

Quelle mère êtes-vous ?
Une maman trop affective, trop attentionnée. Mes enfants sont ma première priorité. On partage beaucoup de choses ensemble. Je tiens beaucoup à leurs aspirations et à leurs désirs, mais cela n’empêche pas que je sois très ferme avec eux surtout quand il s’agit de reconnaitre leur tort, j’exige d’eux de trouver des solutions et d’y remédier.

Qu’est-ce vous aimez faire le plus en famille ?
J’aime être en famille, particulièrement avec mes enfants et mon mari. Ces moments qu’on passe ensemble sont mes sources de bonheur. Je suis le genre de personne qui ne sort pas beaucoup, même jamais. Je n’ai pas de vie mondaine. Je me réserve des moments de calme et de sérénité, j’en ai besoin et j’essaye de savourer pleinement et paisiblement ces moments de solitude.
J’aime faire de la marche en pleine nature, en famille, quand les enfants n’ont pas école.
J’aime aussi discuter avec eux de tout et d’aborder tous les sujets. Je suis très attentive à leur façon de débattre, de défendre et d’argumenter leurs convictions.
Il nous arrive de faire ensemble la lecture de textes choisis. On regarde aussi souvent mes spectacles car mon mari et les enfants adorent cela.
Autre chose, la cuisine est aussi un passe temps formidable avec eux. Parfois je les laisse concocter des plats comme des grands que nous dégustons après ensemble.
Comme toutes les mamans, j’aime faire le shopping avec ma fille et les moments de courses ou d’achats pour la maison avec mon mari sont un privilège.
Et puis il y a ces moments de complicité que je partage des fois avec mon fils et d’autres avec ma fille, chacun son tour. Eux, ils adorent, moi j’en raffole.



jeudi 1 novembre 2012

Mes Tribula-Presse.

Abdelhak El  Mrini  «J’aime beaucoup être en famille»Abdelhak El Mrini «J’aime beaucoup être en famille»
Né à Rabat en 1934 dans une famille conservatrice, 
M. Abdelhak El Mrini est historiographe du Royaume 
et conservateur du mausolée Mohammed V. 
Toujours au service de son pays et de son Roi, 
ce grand commis de l’Etat est un passionné 
d’histoire, un écrivain et un grand lecteur. 
Père de trois enfants et grand-papa, il nous ouvre 
un pan de son histoire personnelle et nous 
parle à cœur ouvert de son enfance, 
des ses études faites au pays, 
de ses parents et de sa vie familiale.
Propos recueillis par Khira Arab

Comment étaient vos relations avec votre père quand vous étiez enfant ? 
Que vous a-t-il transmis ?
J’ai vécu au sein d’une famille conservatrice. J’ai eu une enfance heureuse, ordinaire. 
J’étais le deuxième d’une fratrie de quatre enfants et très gâté par mon père, peut être
parce que j’étais le premier garçon. Mon grand père aussi m’adorait et c’est lui qui 
m’a donné le prénom de Abdelhak.Mon père m’a inscrit très tôt à l’école coranique
 et j’ai appris facilement le Coran sur une tablette comme tous les enfants de mon quartier. 
J’ai reçu une éducation très stricte et mon père ne m’a jamais permis de jouer dehors. 
Je n’avais pas d’amis. Ensuite ce furent les études au lycée Moulay Youssef à Rabat, 
une autre étape importante dans ma vie. Là aussi mon père contrôlait tout, mes amis 
étaient choisis... 
Mon parcours au Lycée Moulay Youssef m’a beaucoup marqué, puisque c’était au cours
 des années 50, le protectorat, le nationalisme, l’exil de S.M Mohammed V, son retour, puis après l’indépendance.
Mon père m’a transmis l’assiduité, le sérieux, la ponctualité, le goût de la lecture, 
la persévérance et la rigueur du travail et bien sûr l’amour du pays 
et le dévouement.
Quels sont les souvenirs les plus marquants de votre enfance ?
En fait, j’en ai plusieurs mais je garde en mémoire le souvenir de mon premier jour de jeûne
 et c’était mon grand père qui m’avait initié à le faire. Je me rappelle qu’il ne m’a pas quitté 
de la journée que nous avons passée ensemble dans la mosquée, puis à l’heure de la rupture
 du jeûne, sa joie ajoutée à la mienne pour avoir accompli cette mission. 
Oui c’était formidable.
Il y a aussi le souvenir du jour de ma circoncision. J’étais encore un enfant 
mais un peu âgé pour l’événement qui s’est passé dans notre maison Dar La Mrini.
Je me rappelle de toute l’opération faite par le Hejjam du quartier, des festivités 
qui ont accompagnées la cérémonie et j’en ai souffert d’ailleurs ce jour là.
Avez-vous transmis à vos enfants la même éducation que celle que vous avez reçue
 de vos parents ? Et quelles sont les valeurs que vous leur avez transmises ?
J’ai essayé de transmettre ce que j’ai reçu de mes parents comme éducation valorisante, 
telles la rigueur au travail, l’honnêteté, l’amour de la patrie, l’histoire du pays, le patriotisme, 
être respectueux envers les autres. Je contrôlais bien évidemment leurs fréquentations, 
pas beaucoup de sorties, beaucoup de rigueur et de sérieux dans les études. 
Plus tard, quand ils ont grandi et sont devenus responsables, je les ai laissé faire
leurs choix dans leurs études comme dans leur vie de couple. Je n’intervenais que 
orsqu’ ils me le demandaient ou avaient besoin mes conseils. Je voulais qu’ils tracent
leur propre chemin et leur propre parcours par eux mêmes, comme j’ai fait le mien tout seul
 et sans l’aide de personne.
Quel père étiez-vous ? Et quel grand-père êtes-vous aujourd’hui ?
Un père très attentionné et compréhensif, attentif à leur éducation. Dur parfois mais 
souple quand il le fallait. Je les ai responsabilisés, un peu trop tôt peut-être, mais tout en
 les accompagnant. Pas toujours présent vu mes fonctions de grandes responsabilités 
mais j’ai toujours essayé de me rattraper, une fois avec eux. Il y a aussi le rôle qu’a 
joué leur mère et qui était très important. En tant qu’éducatrice de formation et de fonction, 
elle était toujours là pour eux quand je devais m’absenter, elle comblait le vide que je laissais et accomplissait convenablement sa tâche comme chef du foyer et maîtresse de maison malgré ses occupations dans le domaine éducatif et social.
Maintenant, on est presque tout le temps ensemble, quant à mes petits - enfants 
je les adore. Je m’entends à merveille avec eux, leur présence dans ma vie me comble.
Je ressens une joie indescriptible quand ils sont à mes côtés.
Qui est Abdelhak El Merini au quotidien, en dehors de toutes 
vos préoccupations professionnelles?
Un homme tout à fait ordinaire, simple et modeste. Mes hautes fonctions ne m’ont 
jamais changé. Je suis toujours Abdelhak qui rend visite à ses anciens amis. 
Je fais moi-même mes courses, j’adore d’ailleurs toujours les faire. Il arrive aussi 
que des passants m’abordent et on discute. Je fais ma marche quotidienne, souvent 
seul et c’est le moment le plus agréable pour moi.
Je suis matinal et la première des choses que je fais, c’est de m’informer, soit par le biais
 des journaux ou de la radio. Je lis beaucoup, j’écris quand l’envie me vient. Je programme 
parfois des émissions à la télévision que je regarde, je fais des travaux dans la maison… 
Je vais aussi à des rencontres artistiques, littéraires, à des signatures d’ouvrages, 
ou à des vernissages…
Qu’aimez-vous faire le plus en famille ?
J’aime beaucoup être en famille. J’essaye de profiter de leur présence, et encore 
plus de mes petits-enfants. Je m’intéresse à ce qu’ils apprennent à l’école, je me mêle 
de leur éducation, je les suis de près.
Mes enfants m’invitent souvent, avec leur mère, chez eux et souvent 
on discute devant un vert de thé de différents sujets d’actualité. Et s’il y a des problèmes familiaux, 
nous les résolvons ensemble et nous sommes toujours ensemble pour célébrer 
les heureux évènements… J’apprécie le maintien des liens familiaux.


www.familleactuelle.ma

dimanche 14 octobre 2012

Mes tribula-Presse

Kamal Kamal, réalisateur   «Ma mini-série est un hommage à tous les artistes marocains»Kamal Kamal, réalisateur «Ma mini-série est un hommage
 à tous les artistes marocains»
Programmée pendant Ramadan sur la chaine Al Oula, 
la série télévisée 
retraçant la vie du chanteur Mohamed Al Hayani 
est une première 
du genre dans l’histoire des séries biographiques 
à la télévision marocaine.
Kamal Kamal, son réalisateur revient sur les moments
 forts de ce tournage.
Propos recueillis par Khira Arab

 
Comment est née l’idée de cette série biographique?

J'aime la musique et quand je suis en train de rêver d’un film, je me trouve 
toujours attiré par l’idée d’y introduire une histoire liée à la musique. 
Un jour je me suis dit qu’il faut que je fasse un film sur a musique et j’ai fait 
la «symphonie marocaine». Le film a réussi et cela m’a encouragé à me spécialiser, 
plus ou moins, dans des films ou téléfilms musicaux. L’idée de faire quelque chose sur 
Hayani s’est imposée d’elle-même à force de l’entendre chanter partout et chaque jour, 
de voir les gens fredonner toujours ses chansons, et surtout de voir des yeux s’illuminer 
et des sourires se dessiner sur les visages quand le chant de Mohamed  El Hayani 
émane d’une source sonore.

C’est un véritable hommage que vous rendez à feu Mohamed Hayani à travers 
cette série. L’avez- vous connu personnellement ?

Effectivement, c’est un hommage rendu à feu Si Mohamed et à travers lui à tous 
les artistes marocains et à tous les poètes arabes.Beaucoup d’hommes généreux 
ont enrichi la scène artistique arabe 
et donné beaucoup de bonheur et d’émotion sans rien percevoir en retour. 
Feu Si Mohamed, je l’ai rencontré quatre fois pendant les trois dernières années 
de sa vie. 
Je le trouvais élégant et calme mais ce qui me fascinait, chez lui, c’était surtout
 ce sourire qui cachait une vraie amertume. 
Il ne se lamentait jamais. Je le trouvais d’une grande générosité.

Comment a réagi la SNRT lorsque vous lui avez soumis votre projet?
Les responsables ont très vite dit oui. Le projet leur a plu. J’ai ressenti chez eux, 
comme moi, ce désir de rendre hommage à l’artiste marocain. Depuis, nous avons travaillé 
côte à côte pendant six mois et j’en profite pour les remercier pour tout ce qu’ils ont fait 
pour moi et pour tous les moyens qu’ils ont déployés pour la réussite de cette œuvre.

Comment s est déroulé le tournage?
Certaines scènes ont- elles été plus difficiles à tourner que d’autres?
Les cinq mois de tournage n’ont pas été faciles. C’était éprouvant mais le soutien 
des responsables de la SNRT, de mes comédiens et de mes techniciens 
me dopait. Tout le monde était si impliqué que je ne pouvais 
qu’aller de l’avant, avancer, malgré toutes les difficultés, sans regarder en arrière.
La scène la plus difficile à tourner avait été la scène du spectacle donné 

par Hayani pour acheter un million de crayonsde couleur. J’avais 200 figurants 
à gérer, 60 musiciens à diriger, donner des indications à 20 acteurs, 
dire quoi faire à 60 techniciens et cela en une seule nuit.
Ni les moyens ni le temps ne nous permettaient de tourner cette scène 

en plusieurs jours. 
Mais, je crois que nous l’avons pas mal réussie.

L’interprétation de tous les acteurs était remarquable mais la prestation 
de Amin Ennaji était exceptionnelle, pourquoi avoir choisi cet acteur?

Un bon casting représente 50 pour cent de la réalisation. Amine Ennajji, 
par son physique, son regard, son calme et surtout son talent d’acteur s’imposait
plus pour jouer ce rôle.
C’est le cas aussi pour Mohamed Bastaoui qui, à part son indiscutable talent 
d’acteur, ressemble tellement à Abdessalam Amer que je ne pouvais imaginer 
un autre acteur incarner ce rôle.
Avez-vous une nouvelle biographie télévisée en projet?

Oui, j’espère faire celle de Larbi Batma.
C’est un personnage qui me fascine, qui m’habite et je finirais par le faire 

et le réussir.